Pas dans ma cour surtout

    Aujourd'hui je lisais le journal, comme souvent sur l'heure du dîner au travail quand il y en a un qui traîne. Sinon, les mauvaises nouvelles, on les as assez comme ça le soir à la tivi !  Donc, je lisais le journal pour trouver un sujet qui allait m'outrer, me frustrer et c'est pas les sujet qui manque en général.  J'arrive à l'opinion public.  Vous savez, la section où les gens peuvent écrire pour donner leur opinion...  J'aime bien, j'aime voir la diversité des idées. Des fois c'est même instructif.  Et là, il y une dame qui s'insurge contre l'établissement d'une maison pour femmes battues dans son quartier.

    Elle avait peur que la venue des conjoints violent et "sacrant" dans le voisinage traumatise ses enfants ou que ce soit dangereux pour eux.

    Je dois le dire, j'étais outrée.  De un, les conjoint dans la majorité des cas, ne retrouvent pas ces maisons.  De deux, quand ils les retrouvent, ils s'en prennent uniquement à la maison, et précisément à l'ex-conjointe.  Les autres, ils n'en n'ont rien à foutre. 

    Et puis, les enfants traumatisés ?  C'est à croire qu'ils n'écoutent pas la tv chez eux. Ou que la dame censure à l'extrême.  Moi, mes enfants, ils sont au courant que la société n'est pas joli joli.  Et puis, une maison pour femmes battues ou en situation très difficile c'est quand même pas un repaire de Motards !

    On les place où ces femmes ?  Dans un fin fond d'une ruelle, dans un quartier industriel pour que cela ne dérange pas personne ?  Comme ça, pour elle, la réintégration à la vie sociale se fera d'un coup de chapeau.  C'est comme les maisons pour sidéens...  Je te dis que cela fait souvent tout un branle bas de combat quand il y en a une qui ouvre.  Des fois que l'air qu'ils expire soit contagieux.  Franchement !

    Quand à y être, pourquoi pas un parc à animaux, ou tiens, pourquoi ne pas récupérer les camps allemands et y mettre tous les gens qui nous font peur... On n'aurait  pas assez de ce qu'ils ont construit.  Allez-y, mettez les quêteux, les handicapés, les sidéens, les femmes battues, les alcooliques, les punks avec des colliers à chien autour du cou, ceux qui sont habillés tout en noir et qui font peur à bien du monde.

    Est-ce l'ignorance qui forge la peur ou la peur qui nous tiens dans l'ignorance ?  Des fois qu'on se renseignerait et qu'on apprendrait que de parler à un quêteux cela ne nous précipite pas dans la misère, que de regarder honnêtement un handicapé ( surtout quand on est enceinte) ça ne donnera pas une progéniture avec une tare physique (oui oui... je l'ai entendue celle-là, l'horreur)... Bref, comment se fait-il que dans le monde où nous vivons, certains préfèrent rester comme les autruches continuellement la tête enfouie alors que toutes les informations sont à notre portée ?

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        Sur une autre lancée, toujours dans le journal d'aujourd'hui, qui n'a pas entendue parler des primes que les gestionnaires ont reçus au lieu d'engager d'autre infirmières ou d'autre personnel dans les hôpitaux ?  Non mais à quand le gouvernement fera affaires avec les aides communautaires qui apprennent aux gens qui ont des problèmes d'argent à gérer leur budget ?  Je me vois, chez moi, dire à mes enfants qu'il n'y aura pas de souper le mardi et le jeudi car les patrons ( les parents) se sont octroyés quelques primes pour le bon rendement de la maisonnée.  Je n'y crois pas encore.  Avec tous les discussions de l'heure sur le manque flagrant d'argent, de ressources dans le système de la santé, comment se fait-il  que les gens osent s'octroyer des primes comme cela.  S'octroyer, bon ok, c'est peut-être pas eu qui ont décidés mais ils ont pas craché dessus non plus !